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25 novembre 2002

Le rush de fin d'année

Le rush de décembre commence avec cette semaine qui boucle novembre. Des relances par dizaines, le courrier courant, les réponses ou demandes variées. Je ne lève les yeux que pour répondre au téléphone, qui évidemment ne fait que sonner. 

Je perds beaucoup de temps. Ce midi, en plaisantant je prie ma cousine de ne plus me passer de communications. 

…… Oh tu veux que je me fasse engueuler par le patron ? Tu le connais en colère ?

Je ris …….. Non bien sûr, mais ça m’énerve ces appels pour rien, la plupart du temps. 

…… Je sais bien ma Méli, et encore avec Ghyslaine, nous trions le plus possible. Imagine au standard. Ça n’arrête pas de sonner, je ne sais pas ce qui se passe. 

….. Pour nous c’est presque la fin d’année. Les représentants sont aux aguets, les appels d’offres débordent de mon bureau. 

Lise finit par me faire rire avec quelques anecdotes, sur ses cours. Elle a repris les études avec beaucoup d’engouement. D’un côté je lui apporte mon savoir, tonton l’assiste dans ses maths, Alexandre l’encourage avec beaucoup d’amour. Son premier rendu de devoir est un succès. Elle me fait savoir sa déception sur sa note de dissertation, je lui explique que les dissertations sont toujours notées bas, qu’elle ne s’inquiète pas son 13 est une très bonne note. Je la félicite très chaleureusement, l’encourageant à continuer sur ce beau début prometteur.

Je m’arrête au standard boire un café, je ne traine pas, Lise comprend. Nous nous faisons la bise. 

Le soir en rentrant je vais me délasser en jouant un bon moment avec ma fille.  

Sur demande du grand patron, je reste toute la matinée avec Patrick, pour faire les tableaux de données, qui serviront d’index pour les primes. Entre les bureaux et les agences, le travail est presque titanesque.

Les chefs de pôles ont rendu leurs annotations, il me reste à vérifier les présentéismes.

Il est déjà tard quand je laisse Patrick. Les filles sont parties et certainement revenues, je descends me chercher un sandwich et une canette, pour ne pas perdre trop de temps.

Dès mon retour au bureau, je constitue un dossier et note les employés des bureaux. Je baisse la fenêtre et service par service j’ouvre les pointages, je compte les absences autres que congés ou récupérations par employé.
Etrangement je trouve que très peu d’absences sont à noter par rapport à l’an passé.

L’interphone me sort de mon travail.
…… Darling ?

……. Oui !

…… Tu couches au bureau ?

J’éclate de rire. ……. J’arrive donne-moi cinq minutes

Après une soirée calme, moi devant la télé Matthieu pour une bonne partie dans son bureau, nous nous couchons tout en discutant un peu avant de nous endormir.

 Je porte deux cafés dans le bureau de mon DRH qui éclate de rire en me voyant

…… Merci mon petit.

….. Comment allez-vous ?

….. Mais bien et vous ?

Nous papotons un peu, il me tend son dictaphone. Je referme doucement la porte, il est au téléphone.

Il est pratiquement midi quand je porte le parapheur dans le bureau de mon mari, qui brille par son absence. Mon Drh est à sa place, il me remercie d’un grand sourire.

……. Si Matthieu me cherche, je pars manger

…… Bien mon petit

Au moment où je veux décrocher mon téléphone, celui-ci se met à sonner.

…… Tu manges madame Jorelle ?

….. Oui madame Germain

….. On s’attend en bas ?

….. D’accord, j’arrive

J’attends mon amie dans le hall, tout en bavardant avec madame Maurane. Avec Ghyslaine nous décidons d’aller chez les normands.

Au moment où la serveuse nous présente une belle tranche de pâté de lapin, Ghyslaine tout en prenant un morceau de pain dans la corbeille, me pose une question qui me laisse interdite.

…… Alors vous vous êtes décidés pour des travaux ?

….. Des travaux ? Où ?

….. Bah à Neuilly.

….. Comment ça des travaux à Neuilly ?

….. Ton mari ne t’a rien dit ?

….. Bah non, comment tu sais ça toi ?

Gi me regarde en reposant son couteau ……. Tu te moques de moi ?

….. Mais non Gi, mais je ne comprends pas ce que tu me dis

….. Ton mari a embauché le mien, et tu n’es pas au courant ?

….. Je t’assure que non ! Neuilly où ? Dans une nouvelle maison ?

A son tour Ghyslaine montre une incompréhension

….. Une nouvelle maison ? Mais non je te parle du domaine de Neuilly.

Deux assiettes fumantes sont posées devant nous, je regarde le poulet purée sans comprendre.

…… Gi dis-moi parce que là je suis dans l’incompréhension totale.

….. Ok ! Samedi avec Marc nous avons été invités au domaine, la tante a commandé des travaux pour le hall d’entrée, la salle à manger, le salon, le salon télé et la bibliothèque, en fait pour tout le bas. Marc lui a dit qu’il fallait qu’il fasse des devis, il a pris quelques mesures, fait quelques photos, et a dit à la tante ……… Je vais voir avec monsieur et madame Jorelle ce qu’ils souhaitent.
Gi avale une bouchée et reprend son explication qui me sidère …… La femme qui vit avec la tante

….. Oui sa dame de compagnie !

…. Oui j’imagine, une certaine Laurence

….. Oui c’est ça, et elle était là ?

…. Oui, elle a répondu à Marc. Cela ne les concerne pas, les travaux sont commandés par la comtesse pas par eux.

…. Elle était où la tante ?

….. Avec nous au salon, mais elle ne parlait pas, entre parenthèse elle est un peu éteinte, je ne lui trouve pas bonne mine.

….. Ah ! Et il a dit quoi Marc ?

….. Bah qu’il était désolé mais comme c’est monsieur Jorelle qui paie, c’est à lui qu’il demandera, et la bonne femme s’est emportée en disant que si ce n’était pas Marc il y avait d’autres sociétés. Le problème c’est que Marc ne voudrait pas louper ce chantier, il est important tu comprends !

….. Ecoute je vais en parler avec Matthieu, parce que franchement je ne suis pas au courant.

….. Juste j’espère ne pas avoir gaffé si ton mari voulait te faire une surprise

….. Non, je ne pense pas puisqu’on ne va plus au domaine. Matthieu voudrait prendre en location une grande villa à Neuilly, mais il n’a jamais été question de faire des travaux.

En repartant au travail, je reste pensive. Quelle est donc cette nouvelle lubie de la tante ? A moins que ce soit vraiment Matthieu. Avec sa tante ils avaient parlé de rénover et moderniser. A qui demander sans mettre le feu aux poudres.

Je quitte mon amie devant la porte du standard, en lui faisant la bise. Je la serre contre moi.

Je me sens bien seule à l’étage, mon PDG de mari n’est pas rentré mon DRH a déserté, sur mon bureau le courrier signé. Je le mets sous enveloppe et décide de téléphoner à manou.

Après quelques échanges d’usage, comme quoi sa maison est jolie, comme quoi ma fille est magnifique et très éveillée, je rentre directement dans le vif du sujet

…… Manou vous avez des nouvelles de Maryse ?

….. Pas plus que ça ma poupée. Pourquoi ?

….. Alors je suis la seule à m’inquiéter ?

….. Et quelle est cette inquiétude ?

….. Seule avec sa bonne femme, elle ne donne de nouvelle à personne, alors qu’avant elle téléphonait tous les jours à Matthieu.

…… Nous sommes allés la voir, poupée. Notre venue n’a pas été appréciée.

…… Par qui ?

…… Par sa dame de compagnie.

…… Parce que c’est elle qui commande et décide qui la tante doit recevoir ?

….. Il faut croire ! Le domaine est bien changé

…… Comment ça ?

….. Une personne s’occupe des repas et d’un peu de ménage. Les repas sont hypo caloriques, au point que Maryse a perdu bien du poids, de plus cette femme fait barrage, Patrick a dû faire montre d’autorité pour voir sa sœur.

…… Mais manou, Maryse n’a jamais eu d’embonpoint.

….. Elle est très fatiguée, la dame de compagnie lui sert des assiettes de moineau. Je ne pense pas qu’elle mange à sa faim. De plus j’ai l’impression qu’elle la gave de médicaments

….. Des médicaments pourquoi ? Alexandre est au courant ?

….. Non je ne pense pas.

….. Et donc personne ne fait rien ? Personne n’en parle à Matthieu sachant ça ?

…. Que veux-tu poupée, nous ne pouvons pas nous immiscer dans leurs problèmes familiaux.

….. Mais manou, il en va de la vie de la tante, de sa sœur, c’est ta belle-sœur !

…. Je l’ai dit à Patrick, il me suggère d’attendre les fêtes.

….. Pourquoi les fêtes ?

….. Parce que nous l’inviterons

….. Hum, d’accord.

J’embrasse fort ma grand-mère et raccroche songeuse. Bon je ne sais pas ce que je vais faire cet après-midi.

Je m’occupe comme je peux, je fais des recherches sur internet sur tout et n’importe quoi. A dix-sept heures, je remballe et rentre à l’appartement.

Je passe une bonne heure avec ma fille, elle devient super intéressante. Je lui fais les marionnettes et maladroitement elle essaie de m’imiter et éclate de rire, de ce rire de bébé qui est tellement attendrissant et qui me va droit au cœur.
J’enfouis mon nez dans son petit cou, je me repais de son odeur de bébé. Elle s’agrippe à mes cheveux, délicatement j’enlève ses petits doigts de mes mèches. Elle pousse des cris de mécontentement

…… Dis, vilaine tu fais mal à maman.
Elle ouvre grands ses yeux et éclate de rire en essayant d’attraper une nouvelle fois les mèches qui pendent.

Je la rends à sa nourrice, elle commence à s’énerver, il est temps qu’elle aille prendre son repas

Matthieu desserre sa cravate avant de venir m’embrasser. ……… Tout va bien darling ?

…… Heu oui ?

….. Au bureau ?

…. Rien de particulier pourquoi ?

Il sourit ironiquement ……. Je peux demander ?

Je souris …… Bah évidemment. Bon et toi de ton côté.

….. Bien, ça devrait rouler !

Pendant le repas, il m’explique l’inspection des nouvelles agences avec contrat SNCF. Je tais les confidences de mon amie

Je m’endors comblée et heureuse.

Je n’aurai pas l’occasion de me renseigner auprès de Patrick, il est d’après mon mari absent pour la journée.

Enfin ce vendredi il fait acte de présence au bureau. Je prépare mon plateau avec deux tasses et vais frapper à sa porte.

Il sourit ……. Voilà comment j’ai une nièce adorable.

Je m’assois et le regarde intensément.

….. Un souci Mélissandre ?

Je reviens sur terre …….. Heu non, enfin si mais je ne sais pas si cela me regarde. Je distille insidieusement mon petit venin, mais voudra-t-il parler ?

Sournoisement je lui demande s’ils ont des nouvelles de Maryse.

….. Nous essayons d’aller à Neuilly quelques fois.

….. Et ?

…. Il est des choses difficiles à comprendre mon petit. L’humain est ambivalent, Maryse ne fait pas exception.

….. Pourquoi ?

Patrick relève les sourcils, ce qui me fait sourire ……. Pourquoi quoi ? Que cherchez-vous à savoir ?

….. Non rien de spécial, mais pourquoi vous dites qu’elle est ambivalente.

….. Quand tout le monde est présent, ça lui déplait, quand personne ne lui rend visite c’est sujet à acrimonie.

….. Pourquoi Patrick ? Pourquoi est-elle devenue comme ça ? Je l’ai connue rayonnante.

Patrick lève les yeux au ciel, d’un air désabusé……. Que dire Mélissandre ? Maryse est assez influençable. Auriez-vous vu juste en soulignant l’attitude de la dame de compagnie ?

….. Je ne sais pas, mais il est certain qu’elle est responsable du comportement de Maryse. Déjà par ses agissements à vouloir gérer le personnel et à l’écarter de Maryse. Par contre je ne sais pas à quel dessein
….. Comment le savoir ? Aurait-elle cru pouvoir régenter à la place de ma sœur ?

….. Oh vous croyez ?

….. Je ne crois rien mon petit, j’observe.

….. J’ai téléphoné à manou, elle me dit que la tante n’est pas très vaillante

….. Effectivement votre grand-mère m’a fait remarquer, que Maryse était amaigrie, et fatiguée

….. En avez-vous parlé à Matthieu ?

Patrick sourit …….. Il a bien d’autres soucis en ce moment !

…… Patrick, si je peux me permettre, votre sœur est faible de caractère.

….. Elle n’a jamais eu à se battre pour vivre. Mariée assez jeune, le comte a pris les rênes du couple, elle se laissait vivre, faisant de grandes fêtes, recevant et paradant.

…. Que pouvons-nous faire Patrick ?

…. Rien pour l’instant !

….. Patrick et si Matthieu abandonne Neuilly ? C’est aussi votre maison de jeunesse

…. Il n’abandonnera pas Neuilly, mais disons qu’il aspire à une vie calme, il cherche donc une porte de sortie

….. Pourquoi en être arrivé là ? Et si la tante tombe malade ? Qu’en pensez-vous ?

…. Je ne pense rien, je n’ai aucune idée.

….. Et vous n’en parlez pas avec lui ?

…. Attendons quelques temps

….. Pourquoi attendre ?

….. J’ai suggéré à Odette d’attendre et d’inviter ma sœur au réveillon.

…… Et si l’autre l’empêche de venir ?

….. Nous verrons à ce moment-là.

…… Etes-vous au courant que monsieur Germain a été demandé pour faire des plans en prévision de gros travaux

….. Où ?

….. Mais au domaine, parait que Marc aurait dit en parler à Matthieu et la bonne femme a répondu que ça ne vous concernait pas.

Patrick me regarde comme si j’étais une martienne. ……… Qui vous en a parlé ?

…… Ghyslaine mardi, mais je n’ai pas pu vous en parlez, vous aviez déserté.

Je vois Patrick changer de couleur, le sang se retire de son visage d’habitude si avenant.
….. Permettez que je demande des explications à votre amie ?

….. Bah oui vous pouvez

Je le vois décrocher son téléphone, et demander madame Germain.

Je vais faire trois cafés, Ghyslaine assise face au DRH, répète ce qu’elle m’a dit mardi midi, presque mot à mot.

…… Madame Germain, je vous remercie, dites à votre mari qu’il fasse trainer les devis, le temps que j’en parle à Matthieu.

…… Oui ça ce n’est pas un problème, de toute façon il ne veut rien commencer sans l’aval de monsieur Jorelle

…… Bien ! Merci madame Germain.

Monsieur Duval me tend sa tasse avec un petit sourire. Je ramasse les tasses et repars avec le plateau. Je fais couler un nouveau café, je n’en prends pas je me trouve suffisamment énervé comme ça.

Je pose doucement la tasse sur son bureau, il est au téléphone et d’après ses réponses je pense que c’est Matthieu.

Je sors discrètement et referme la porte.

A peine assise j’entends l’interphone. Je souris et prépare deux cafés et plateau en main, je vais toquer à la porte de mon mari. Il lève la tête et me sourit
….. Ah darling, peux-tu me taper ce courrier rapidement.
Je pose les tasses sur son bureau ……. Oui bien sûr.

….. Merci madame Jorelle, pour le café !

Il sourit. Je retourne à mon bureau, et tape son courrier sans attendre, je lui apporte pour la signature et bois mon café qui se retrouve être tiédasse

….. Dis, j’ai un cours ce soir, on peut quitter plus tôt ?

….. A quelle heure ?

….. Dix-huit heures

….. Pars, je suis retenu par un rendez-vous à dix-sept heures, je crains ne pas avoir terminé.

….. D’accord.

Je ramasse les tasses, vais les rincer au lavabo, et range mes affaires, j’éteins les machines.

Je prends le temps d’aller embrasser ma fille, avant de m’installer au bureau de mon mari

Je note tout ce que le prof nous explique. Je suis contente, c’est le même que l’an passé, et je le trouvais dynamique et sympa.

Les deux heures passent vite, il nous fait souvent rire. Pour finir il nous explique que cette année nous n’aurons pas de devoirs en correspondance, mais quatre stages en entreprise ou cabinet. Nos rapports de stage comptent comme travail sur table

Je note les dates. Du 16 au 20 décembre. Du 20 au 25 janvier. Du 24 au 28 février et du 17 au 21 mars. Une étudiante demande si nous n’aurons plus cours. Le prof sourit

….. Mademoiselle, avant et après les stages, pour en discuter. Cette année est davantage intense, la fin d’année vous mène à votre master !

J’éteins l’ordinateur, rassemble mes papiers et vais à la salle à manger. Je retrouve mon mari dans le salon

…… Alors darling ?

….. Heu j’ai plusieurs stages à effectuer.

….. Bien, nous verrons avec Cériez, passons-nous à table ?

….. Oui bien sûr.

Pendant le repas, je lui donne mes dates de stages et de cours. Nous parlons de mes études, je lui fais savoir, qu’après j’arrête.

….. Comment se fait-il que tu aies ton premier cours ce soir ?

…. Le mois dernier était les présentations, mais nous avons eu un récapitulatif sur le portail de l’école.

Il lève la tête, ses yeux sont clairs, mais le ton n’est pas celui que j’apprécie. …….. Tu veux me faire comprendre que tu as loupé le premier cours, et quand je t’en ai parlé, tu n’as rien fait ?

….. Mais non, mais je ne vois pas l’intérêt de rester deux heures à écouter du bla-bla que je connais depuis cinq ans.

…. Hum ! Un conseil, attention à ne pas faire d’impasse !

Je ne réponds pas, je n’ai pas envie de me disputer avec mon mari. La dernière fois, nous nous sommes boudés une semaine.

Nous finissons la soirée devant une émission de variétés.

Ce week-end nous restons à l’appartement, le temps n’est vraiment pas engageant. Installée au salon, je potasse mes cours, pendant que Matthieu enfermé dans son bureau travaille sur un dossier.

En entendant ma fille pleurer, je vais voir ce qu’il se passe. Clara nettoie la table à langer et ma fille braille dans son lit.

…… Désolée madame, j’ai posé la petite dans son lit, le temps de ranger

….. Ne vous inquiétez pas !

Je tends les bras dans le berceau, Margaux agite les jambes et les bras, elle a bien compris que j’allais la sauver. J’ai envie de rire.

…… Espèce de petite coquine !

Je retourne au salon et m’installe confortablement dans un fauteuil, et à haute voix je lui lis un passage de mes notes, ce qui la fait rire.

Matthieu de ce pas élancé et félin nous rejoint sourire aux lèvres et regard taquin.
…… La fille et la mère, quel charmant tableau. Ta fille est une miniature de toi petite

….. Bah non tout le monde dit qu’elle te ressemble

Il éclate de rire …… Disons qu’elle est un beau mélange de notre amour. Non ?

….. Si bien sûr.

Une vive émotion me fait monter quelques larmes aux yeux, je ravale vite ce sanglot d’immense bonheur, Matthieu ne comprendrait pas.

Papa vient s’assoir près de nous, et prend sa fille, qu’il met debout sur ses cuisses, en la tenant par la taille elle adore. Elle a compris qu’en fléchissant les jambes elle pouvait sauter, et s’en donne à cœur joie. Elle rit et bave tout ce qu’elle peut. 

Matthieu ramène notre fille à sa nurse. Nous passons à table. 

Notre soirée sera faite de cet amour que nous ne nous lassons pas de nous offrir.

Ce matin, nous n’arrivons pas spécialement de bonne heure au bureau et pourtant j’ai un boulot monstre. Je mets au propre les notes prises la semaine dernière avec Patrick, concernant les tableaux. Ils doivent être déposés à la compta avant la fin de semaine, ainsi les primes seront inclues aux salaires de fin décembre.

Je sais que certaines vont être super contentes, d’autres vont être étonnées, et quelques-uns, quelques-unes déçues.

Evidemment le téléphone n’arrête pas de sonner. Enfin vers midi vingt je peux aller chercher ma cousine.

Nous optons pour un hamburger-frites-coca tout ce que mon médecin de cousin réprouve. En croquant dans mon pain je ris et fait remarquer à Lise que nous sommes dans le péché, nous nous régalons avec du poison.

Nous éclatons de rire en faisant le serment de ne jamais en parler au médecin.

Ce midi je mange avec Ghyslaine, je la trouve fatiguée et lui en fait part.

…… Aurélien ne fait pas ses nuits, c’est difficile.

….. Ah zut, et tu ne peux pas prendre quelques jours ? Ou le laisser deux ou trois nuits à sa mamie ?

…… Là, ça me parait compliqué, déjà qu’elle sous-entend qu’elle est fatiguée que le petit pleure beaucoup, que Quentin était plus facile à garder. Bref Aurélien n’est pas Quentin, et elle fait quelques préférences 

…. Oh mince, tu vas faire quoi ?

…… Prendre une nourrice, que veux-tu ? Mais bon si c’est pour me lâcher au bout de trois mois, fallait me dire tout de suite de prendre quelqu’un.

….. Oui pas cool, ta belle-mère.

….. Avec elle, j’ai l’habitude.

Nous mangeons en silence, je sens mon amie contrariée.

Enfin cette semaine hyper chargée se termine, et je suis assez fière j’ai bouclé mon travail. Les dossiers sont partis à la compta ce midi.
Ce week-end le temps ne nous permet pas de sortir la petite. Matthieu me fait savoir que son cousin va passer pour la visite des six mois de Margaux.

Alors que nous prenons le café au salon, les amoureux arrivent.

Sans perdre de temps, Alexandre demande à ausculter sa filleule. Avec Lise nous allons dans la chambre, Alexandre sur nos talons.
La petite dort à poings fermés. Clara sort discrètement comme à son habitude. Je prends délicatement mon bébé endormi dans son lit. Elle s’étire en baillant bruyamment. Je la couche sur la table à langer.

…… Tu peux la déshabiller ?

Je déboutonne la petite robe, pour lui enlever, et retire son collant. Mademoiselle n’est pas contente d’être réveillée. Elle s’agite et commence à faire la moue, d’un coup elle pousse un cri et se met à pleurer.
Alexandre sans s’occuper des cris de sa filleule, l’ausculte avec beaucoup d’attention. Il examine ses oreilles, profite qu’elle hurle pour explorer le fond de sa gorge. En l’attrapant sous les aisselles il la met debout, et tout en piquant une vraie colère à en devenir toute rouge, elle essaie de marcher en avançant un pied devant l’autre.
Alexandre la prend contre lui et d’une voix un peu forte ……… Dis donc ce n’est pas fini cette colère ?

D’un coup net Margaux s’arrête de crier et regarde son parrain d’une drôle de tête, les sourcils froncés et la bouche dessinant une moue de mécontentement.

….. Oui, oui tu peux me regarder comme ça ! Non mais !

Il allonge la petite sur la table à langer, illico elle se remet à brailler. Il ausculte son petit ventre, ses cuisses, d’abord la gauche en repliant la jambe, puis la droite.

Il enlève son stéthoscope et s’écarte ………. Allez rhabille ta braillarde !

J’éclate de rire ……… Ouais bah hein ! C’est une Jorelle Duval.

Alexandre éclate aussi de rire ……….. Hum ! Allez, avoue, elle a de sa mère.
Il enlace Lise et l’entraine hors de la chambre en pouffant de rire.

Je rhabille ma puce et la prends contre moi. En lui caressant le dos, j’essaie de l’apaiser avant de la recoucher.

Les amoureux restent avec nous l’après-midi, les conversations décousues vont bon train. Des pourparlers au sujet du mariage de Sophie. Matthieu fait comprendre à son cousin, qu’il n’a aucune idée du sujet.

Le soir nous décidons d’aller manger au restaurant.

Cette semaine est un peu plus calme que la semaine dernière, malgré tout, les dictaphones sont pleins. Ce midi je mange avec ma cousine, comme souvent le lundi, son chéri a une journée chargée en consultations.

Au salon, blottie dans les bras de mon mari, il me parle pour la énième fois de cette maison. Il a fini par avoir gain de cause. Nous sommes devenus les heureux locataires de cette belle villa à Neuilly.

Quand je lui ai demandé ce qui l’avait fait pencher sur une location plutôt qu’un achat, il m’a répondu calmement

…… La tante ne va pas tenir ad vitae aeternam, n’oublie pas que je ne lui verse plus de dividende sur la société, elle n’a qu’une maigre retraite et doit payer le salaire de sa dame de compagnie plus entretenir le domaine.

…… Mais elle a de l’avance ?

…… Disons qu’avec les parts qu’elle a vendu et que nous avons payé au plus juste, elle peut tenir une toute petite année, pas davantage.

…… Et tu comptes faire quoi ?

…. Rien, tant que cette bonne femme sera à son service.

Mon estomac se serre, à l’idée que la tante que j’aie connue si pétillante, si aimable, puisse être tenue juste par une employée qui n’a ni foi ni morale.

….. Et pour les fêtes tu comptes faire quoi ?

….. Darling, nous fêterons Noël à la villa, le jour de l’an chez ta grand-mère. A Patrick d’inviter sa sœur, pour ma part, je ne bougerai pas.

…… C’est le premier Noël de Margaux.

…… Elle a choisi entre sa famille et son personnel, je n’y peux rien !

Son ton n’est pas des plus aimable, je ne veux pas envenimer, je n’insiste pas.

Il change de sujet et me fait savoir que depuis une dizaine de jours, le personnel que je connais est installé à la villa, ce week-end nous allons les retrouver. Matthieu a invité la famille.

La voiture entre dans la propriété en roulant doucement. L’allée menant à la bâtisse n’est pas si longue que celle du domaine, malgré tout elle est large et bien entretenue. Georges et les deux jardiniers ont dû travailler rapidement.

Même si le parc n’est pas en fleur à cause de l’hiver, il est cependant propre, aucune feuille sur les pelouses, les arbres ont été taillés proprement.
Georges arrive prestement au-devant de notre véhicule, se fendant d’un grand sourire il ouvre ma portière.

Il s’incline légèrement …….. Madame Jorelle, heureux de vous revoir

Je lui tends la main …….. Moi aussi Georges, heureuse de vous retrouver.

Matthieu enlève les ceintures de sécurité de sa fille, Clara descend du véhicule avec le sac de nursery

Nous entrons dans le hall, et là surprise ! Tout le personnel présent est venu nous présenter leurs hommages. Je ne peux m’empêcher de prendre Catherine dans mes bras et de lui glisser une bise en la remerciant d’être là. Je serre les mains à Marjorie, Jocelyne, Lisette, Francine la cuisinière et cette jeune personne que je ne connais pas. A toutes j’ajoute un petit merci d’être restées à notre service.

Nous allons au salon qui est ouvert sur la salle à manger. Matthieu demande à son personnel si tout va bien, si aucun souci ne s’est présenté. Georges qui a suivi répond au nom de tous et rassure son patron.

Matthieu ……. Comment avez-vous partagé les tâches ?

Catherine …… Comme au domaine monsieur Jorelle. Marjorie et moi le bas Marjorie la porte et moi la salle à manger, Patricia et Francine le premier étage. A la cuisine Lisette avec Marinette et Jocelyne à la lingerie.

….. Bien si cela vous convient, je n’y vois aucun inconvénient, il suffit de partager les tâches entre vous ! Georges vous restez nos yeux en notre absence.

….. Oui monsieur Jorelle.                                                                                                                                             

Matthieu prévient que les invités arriveront sur les coups de midi trente. Nous nous installons au salon, direct Catherine nous sert un verre d’eau pétillante.
Matthieu ….. Dites-moi Catherine, avez-vous les mêmes commodités ?

La jeune femme sourit…… Non monsieur Jorelle, mais la cuisine n’est pas à l’autre bout, ça peut aller. Je laisse toujours un plateau prêt à l’office

….. Bien.

Elle se retire en me faisant un grand sourire. En m’installant sur le canapé, je détaille le salon. Un grand écran télévision, quelques étagères avec des bouquins, de grands tapis au sol, et ces canapés un peu crapaud, ou il est agréable de s’assoir

……. Que dit madame Jorelle ?

Je souris ….. Disons que ça nous change !

….. Nous nous y ferons. Que dirais-tu de faire Noël ici ?

….. Heu je ne sais pas, Manou ne s’était pas proposé ?

…… Si bien sûr, mais un peu forcée non ?

….. Demandons-lui.

En entendant du bruit je tourne la tête. Le cœur battant je souris, manou et Patrick arrivent suivi de tonton, tata et Lise

Je me lève heureuse, pour embrasser tous mes gens chéris.

Catherine apporte un grand plateau de coupes de champage, Jocelyne deux seaux avec une bouteille dans la glace.
Alexandre arrive il embrasse tout le monde et s’assied aux côtés de Lise.

Patrick et Matthieu font sauter les boutons de champagne. Je me sens bien, je me sens dans mon élément entourée de ma famille que je chéris tant.

Tonton et Patrick font remarquer que c’est une belle maison. Les deux cousins font le service en passant les coupes de champagne.

Les conversations sont décousues et en tous sens, j’essaie de suivre au maximum les uns et les autres. A plusieurs reprises je croise le regard de ma cousine. Malgré qu’elle me fasse des petits sourires, je la trouve triste, ou soucieuse, je ne saurais dire.

L’apéritif est enjoué, tout le monde à l’air de se détendre. Matthieu propose de passer à table.

Le repas, est sublime, les mets sont délicats, le turbo sauce crème est un délice. Au dessert Matthieu fait du charme à manou, j’ai envie de rire

……. Manou comment allez-vous ?

….. Mais bien Matthieu, quelque chose vous fait penser le contraire ?

Mon mari sourit. ….. Vous êtes pimpante !

….. Mon petit-fils aurait-il quelque chose à me demander ?

Manou rit et taquine mon mari qui répond comme un enfant pris en faute. Nous éclatons de rire.

Matthieu …… Il était prévu de faire Noël chez vous manou, et Patrick, et jour de l’an chez Patricia et Pierre, quelqu’un verrait un inconvénient à changer un peu les plans ? Avec Mélissandre nous aurions aimé vous recevoir pour l’un ou l’autre des réveillons.

Tata se récrie …… Mais non Matthieu, pour ma part, je ne me vexerai pas.

Manou ….. Tout pareil pour nous, vous pouvez bien faire ici, l’important est d’être ensemble !

Mon mari se tourne vers moi …….. Darling que dis-tu ?

Je souris …… Je dis qu’on peut faire Noël en plus ce sera le premier de Margaux, et faire la nouvelle année chez manou ou tata.

Manou ….. Faisons le jour de l’an à la maison, qu’en pense mon mari ?

Patrick ……. Ma bien-aimée, tu aimes tellement recevoir les enfants, que je n’y vois aucun inconvénient !

Manou ….. Voilà c’est réglé !

Nous passons au salon, je demande à Clara d’aller voir si la petite dort. Sur la petite table, un plateau de tasses, Catherine dépose un pot de café.

Je prends plaisir à faire le service, Lise vient m’aider en offrant les tasses pleines. Clara la petite dans les bras vient me la présenter. En riant je lui propose de la donner à sa marraine.

Ma fille fait rire l’assemblée avec ses petits cris, et ses éclats de rire un peu forcés, et plus nous rions plus elle crie. Son parrain la prend et la soulève à hauteur de ses yeux ……….. Oh la môme Jorelle, vas-tu nous laisser en placer une ?

Margaux écarquille grand ses yeux et pousse un cri aigu, elle agite ses mains et attrape une poignée de cheveux à son parrain, qui redonne la petite à tata ……….. Non mais voyez-vous ça ! Elle a bien la goule de sa mère celle-ci

Je ris ……. Oh dis donc ! C’est ta filleul n’oublie pas !

Matthieu ne dit rien, mais je sens à mes côtés qu’il se retient de rire. Tata prend ma défense, signalant que j’étais une gentille petite fille très calme.

Alexandre ………. Et alors de qui peut-elle tenir ?

Manou qui ne veut pas être en reste ………. Entre son père et son parrain, on se demande bien !

Nous rions. L’après-midi est détendu, la petite est une joie pour tous. Elle passe de bras en bras et fait sa coquine. Je crois qu’elle a déjà compris comment amadouer son monde

Discrètement je glisse à l’oreille de mon mari ……. Je vais faire quelques pas avec Lise.

…… Va ma chatte !

Je regarde ma cousine et lui fais signe de me suivre.

Nous sortons du salon, je vais voir Marjorie…… Vous auriez nos manteaux ?

….. Tout de suite madame Jorelle.

Une fois dehors à l’abri des oreilles indiscrètes, je glisse mon bras sous celui de Lise …….. Allez vas-y fume ta clope

….. Merci Méli.

….. Qu’est-ce qui se passe ma Lison ?

….. Non rien pourquoi ?

….. Pourquoi ? Parce que je vois bien que tu donnes le change, mais tes yeux sont porteurs de tristesse.

Tout en tirant sur sa cigarette, la voix enrouée elle m’avoue s’être disputée avec son chéri

….. Oh merde à cause de quoi ?

…… Hier il m’a raccompagné, maman m’a donné l’enveloppe de l’école, mais je ne l’ai pas ouverte, je sais que ce sont mes notes, j’aime bien les regarder au calme dans ma chambre. En plus j’étais fatiguée, je ne suis pas en bonne période, tu vois

….. Oui bien sûr. Fallait lui dire

…. Je lui ai dit, que je l’ouvrirais plus tard, il a demandé pourquoi et j’ai dit, mais ce n’est pas important à la minute. Et là il a vrillé, et m’a engueulé, j’ai commencé à lui tenir tête, et du coup il est parti en colère

….. Bon t’inquiète vous allez vous expliquer et ça va aller.

….. Oui mais tu as vu il ne me parle pas, alors je ne sais pas comment faire.

Je serre le bras de ma cousine, je sens qu’elle va éclater en sanglots. Je l’entraine au travers du parc sans rien ajouter de plus.

Nous rentrons après deux petits tours et deux cigarettes, qui ont pour effet de calmer Lise. Dehors le brouillard tombe et l’humidité pénètre.

En rentrant je fais visiter la maison à Lise, le temps qu’elle se recompose un visage serein. Je l’encourage à faire le premier pas en entreprenant Alexandre sur la maison

…… Comment ?

…. Je ne sais pas, tu lui dis, tu as vu elle est grande la maison, par exemple, et tu verras bien.

….. D’accord.

Nous retrouvons les parents en pleine conversation de repas de fête.

Manou …. Vous étiez où les cousines ?

…… J’ai fait visiter à Lise

Lise fait la fille enjouée, mais pour qui la connait, on peut voir le stress qui la tenaille …….. Oui c’est grand, elle est belle cette maison.

Elle se tourne vers son fiancé ……. Tu as visité ?

Alexandre songeur plonge son regard dans celui de ma cousine qui rougit légèrement ……… Non je n’ai pas eu ce plaisir.

Je saute sur l’occasion……. Vous voulez qu’on vous fasse visiter ?

Manou ….. Mais oui ma poupée, c’est une bonne idée

Je ris …… Et en plus vous verrez vos chambres comme ça

Nous voilà tous à arpenter la maison en discutant. Je pousse Lise vers Alexandre, en lui chuchotant ….. Prends-lui la main

De la tête elle me fait oui. Matthieu emmène la famille au travers des différentes pièces. Je vois Alexandre lâcher la main de ma cousine, pour lui entourer les épaules.

De retour dans le salon, Catherine pose un plateau de verres. Alexandre laissant Matthieu faire le service, m’interpelle un peu cavalièrement.
…… Dis-moi chère cousine, suis-je à mettre au pilori ?

Je le regarde sans comprendre et ironique demande …….. Pourquoi ? Aurais-tu des choses à te reprocher ?

….. Que nenni, cependant je suppose que certaines malencontreuses paroles seraient rapportées, déformées amplifiées.

Je prends une grande inspiration et d’un ton peu aimable je lui demande s’il ne verserait pas dans la parano

Un grand silence s’est fait dans le salon, tous les regards vont d’Alexandre à moi.

….. Pas encore, cousine number one

….. Alors sachez monsieur Duval, que vous n’êtes pas le nombril de cette terre, que je peux discuter avec ma cousine de multiples sujets sans que vous soyez au milieu.

….. Hum !

….. Quoi hum ? Par exemple le cadeau de Noël de la filleule de ma cousine. Nous pouvons aussi parler chiffons, robes et tenue de fêtes, nous pouvons aussi parler d’études, tu sais celles que ma cousine prend, et qui lui arrive de me demander des conseils ou une aide quelconque, nous avons aussi comme conversation le boulot parce que pour ta gouverne on bosse un peu dans la même société………. Alors monsieur Duval tu en veux encore !

….. Quelle fougue madame Jorelle.

…… Oui avec les emmerdeurs !

Alexandre me regarde et éclate de rire. De ce rire qui sort du cœur ………. Madame Jorelle !

Matthieu me tend mon verre en m’envoyant ce sourire qui me fait toujours autant palpiter. Je le remercie et ne m’occupe plus du cousin

Le repas du soir est animé. Chacun commente cette belle demeure moderne.

Alexandre demande, si nous ne verrions pas le mariage de Sophie ici.

Matthieu …… Oui à voir ! C’est une idée. Nous en reparlerons !

Le week-end passe vite comme chaque fois que je suis au milieu des miens. Tonton et tata partent en fin d’après-midi emmenant ma cousine réconciliée avec son chéri. Patrick et manou nous quitte à leur tour.

Nous faisons un diner léger, Matthieu laisse des consignes à Georges avant de partir. Nous disons au revoir au personnel et emmenons une Margaux endormie dans les bras de sa nurse, nous regagnons Paris.

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